La Capoeira est bien plus qu'un simple art martial ; elle est un véritable art dans les arts. Originaire du Brésil, elle combine des éléments de danse, de musique, d'acrobaties et de combat.

La Capoeira a été développée par les esclaves africains au Brésil au début du XVIe siècle. Pour échapper à la surveillance des colons et pratiquer un art martial, ils ont intégré des mouvements de danse et de musique, rendant la Capoeira plus discrète et moins susceptible d'attirer des sanctions.

La Capoeira se distingue par ses mouvements fluides et acrobatiques. Les techniques incluent des coups de pied, des balayages, des esquives et des acrobaties comme les roues et les sauts. Chaque mouvement est exécuté avec une certaine grâce, reliant le combat à une forme de danse.

La musique est un élément central de la Capoeira. Les instruments traditionnels incluent le berimbau (un instrument à corde unique), le pandeiro (tambourin), l’atabaque (tambour) et l’agogô (cloche). Les capoeiristes chantent des chants traditionnels en portugais, souvent call-and-response, qui rythment le jeu et en dictent le tempo.

La Capoeira porte une dimension philosophique et spirituelle. Elle enseigne des valeurs de respect, de communauté et de résilience. La malícia (malice) est un concept central, représentant la ruse et l'intelligence dans le jeu, montrant que la Capoeira est autant une question de stratégie mentale que de prouesse physique.

La Capoeira, en tant qu’art dans les arts, transcende les catégories habituelles. Elle intègre harmonieusement le physique et le spirituel, le traditionnel et le moderne, le combat et la danse. C'est une discipline vivante et dynamique, riche en histoire et en signification culturelle. Pratiquer la Capoeira, c'est entrer dans un monde où chaque geste est une expression de liberté et de créativité.

"Formés par le groupe Abadà-capoeira, fondé par Mestre Camisa en 1988 à Rio. Nous voulons transmettre les valeurs de la Capoeira qui nous invite à créer des ponts entre les cultures plutôt que de nous enfermer dans la peur de l’autre."